Cours Magistral de Science Politique :
"Politique et pouvoirs Impériaux Khaldidanais"
Professeur Gustavo Zebrekok, Titulaire de la Chaire d'Histoire Impériale, à l'Université San Bernardo de Macau
Mesdames et Messieurs Bonjour,
Tout d'abord, je tiens à remercier l'Université de San Bernardo d'avoir ouvert cette Chaire et de m'avoir permis d'y être titularisé.
Pour ceux qui ne me connaissent pas je [...]
[...] Nous allons donc aujourd'hui aborder une théorie, basée sur des faits historiques et sur une analyse stricte du présent.
Cette maxime est appelée la Théorie des 5 Pouvoirs et définie à elle seule l'ensemble de la politique impériale, tant intérieure qu'extérieure et détermine quel pouvoir est le plus influent et gouverne le pays à un instant "T".
Ces 5 pouvoirs sont tous sous l'égide, et la direction de l'Empereur, que nous saluons. Tour à tour ces 5 pouvoirs prennent de l'influence et indiquent à l'Empire la marche à suivre. Par une alliance des autres pouvoirs cette direction est suivie ou pas selon la situation extérieure ou intérieur du pays, ce qui en fait une théorie assez délicate à prouver mais qui reste vrai dans presque tout les cas que nous avons étudiés à la loupe.
Commençons par le Premier de ces pouvoirs, à savoir la religion, la religion est, au sein de l'Empire, un facteur de stabilité et de continuité, au service de la couronne Impériale la plupart du temps, vu que cette dernière est un geste de la vie quotidienne, plus qu'une contrainte, elle représente réellement la stabilité impériale, cependant, lors des événements de 2021 ayant mené à la restauration de l'Empire nous avons vu, qu'une religion, l'Ecclesiarquia, soutenue par le Culte Panthéonique, a été capable de soulever les foules pour conduire à une révolution. Depuis, la réunification aidant, chaque zélote improvisé est retourné vivre sa vie et la religion est redevenue un facteur de continuité dans la stabilité.
Un schisme au sein des Panthéoniques et associés n'est que peu probable, en raison de leur unité dans la vénération des ancêtres, des traditions et de l'Empereur même, pour certains le considérant comme un véritable Dieu vivant.
Mais de nos jours, même si la religion reste un pouvoir plutôt endormie, son influence se fait largement ressentir au Sénat, car, par la pression populaire, nourrie de doctrines religieuses, parfois obscures et obscurantistes, les lois sociétales ne sont pas abordées, sont évincés voire refoulées violemment. Ce qui permet bien la continuité mais aussi une forme de passivité de rétention de l'évolution, figeant quelque peu la société civile dans une apathie liée aux traditions.
La religion tant panthéonique que catholique revête le même pouvoir et la même fonction au niveau du Sénat et de la société, par une volonté de respect de certaines valeurs très proches et défendues par l'une comme par l'autre.
Le Second pouvoir est l'armée.
Cela ne surprend guère, jouissant depuis les guerre d'indépendance d'une relative immunité, la Guardia a pu s'ériger au fil des ans, elle aussi comme une garante de stabilité, de part son rôle, évident, de protection des population, remplaçant la police dans une grande partie de ses missions locale, la Guardia revêt une sécurité dans le coeur des peuples de l'Empire. Très attachées à la souveraineté Impériale et ayant prêté serment envers l'Empereur, mais conservant des officiers nommés par elle-même à tout les postes qui l’intéresse, en effet près de la moitié des ambassadeurs de l'Empire à l'étrangers sont des militaires, la Guardia dispose d'un grand pouvoir et d'une grande liberté.
Liberté qui, nous l'avons vécue, lui a permit de prendre en charge le pouvoir durant la transition de 2021 tout en garantissant la sécurité du peuple, gardant aux yeux des Khaldidanais un prestige indiscutable lui autorisant de peser dans les choix de l'Empire, là encore, la présence de l'armée au Sénat montre que la Guardia est un pouvoir non négligeable et pesant lourdement sur les lois qui doivent passer, la Guardia obtenant même le soutien d'un parti politique militariste !
Cette présence indiscutable plonge le pays dans une inertie patiente, car l'armée fera bloc pour refuser tout changement législatif portant atteinte à son pouvoir, même si, par un ordre impérial, sa présence dans le Sénat est passée de 33 à 25%, le poids législatif, ou plutôt anti-législatif de la Guardia reste considérable. A cela s'ajoute un poids financier équivalent à 16 ou 17% du budget de l'Etat, 8 à 9% du PIB de l'Empire. ce qui est là encore important et un facteur de poids dans les décisions, non plus politiques mais économiques de l'Empire.
Le Troisième pouvoir est l'Aristocratie, les Grandes Maisons et les Maisons, tout simplement. Le plus évident serait de vous renvoyer vers le Petit traité de Politique Intérieure écrit par un anonyme faisant référence dans l'analyse des Maisons et de leur Rôle, mais je vais vous en faire ma propre démonstration, car le traité défini ce pourquoi les Maisons sont puissantes ou non, alors que nous nous intéressons au pouvoir à l'échelle nationale. Pour des raisons de facilité, j’appellerai les ensembles de la Noblesse, [b]les Maisons[/b], car tout le monde pourra clairement voir à qui je fais référence.
Les Maisons, garantes de l'Empire par Excellence, elles sont la Noblesse sans quoi la couronne Impériale n'aurait aucune valeur, et l'Empereur ne serait appelé que le Dirigeant Autoritaire du Khaldidan réunifié. Sans noblesse, pas de titres allant avec cela va de soit, les Maisons garantissent donc l'Empire par leur seule présence, mais, leur rôle bien qu'effacé en ce moment ne se limite pas à cela.
En effet... il n'aura échappé à personne que l'Empire est divisé en Provinces, autrefois royaumes, maintenant simples désignation juridique et administrative. Ces provinces sont 72 dans l'Empire et chacune d'elle est divisé en 6 ou 7 sous-provinces, la moyenne de ses sous-provinces, ou districts impériaux est de 6.8 à l'échelle de l'Empire. Chaque District est sous la juridiction d'une Maison, et chaque Province sous la juridiction d'une Grande Maison. Si l'on compte bien, les Maisons sont environ au nombre de 561. Selon la province ou le district, les Dirigeants sont appelés Gouverneur ou Seigneurs, ce qui fait absolument tout à l'échelle administrative.
Une Maison en elle-même n'a aucun pouvoir, elle dirige, au mieux pour les Grandes Maison, une province, plus ou moins grande, au Nom de l'Empereur. Mais il existe 72 provinces majeures ce qui fait qu'en elle même une Maison ne peut rien, et c'est là où entre en jeu Le Jeu, les Maisons, unies derrière des intérêts commun peuvent acquérir suffisamment de poids pour paralysé ou enjoindre la population à les suivre dans le but de faire évoluer l'Empire dans le sens qui les intéresse, heureusement, les Maisons se livrant au Jeu, elles ont les plus grandes difficultés du Monde a s'allier pour défendre leurs intérêt et ce en dépit de la présence d'au moins 10 d'entres elles au Conseil Impérial.
Là encore, si rien n'est fait, les Maisons garantissent la stabilité et la continuité de l'Empire en le plongeant dans une apathie liée aux luttes intestine pour des pouvoirs locaux.
Le Quatrième Pouvoir sont les Oligarques de l'Empire, ces grandes Maisons ou Familles qui possèdent via des arrangements avec l'Etat, initialement, d'immense réseaux d'entreprises ou des entreprises monolithiques, à l'image d'Altchtomlk ou de la famille Sarastro, qui dirige Pétronacional pour le compte de l'Etat, ces oligarques sont le quatrième pouvoir, en général ils n'attirent pas trop l'attention sur eux, pour pouvoir continuer à bénéficier des avantages octroyés par leur situation, ils sont notre vitrine à l'étranger et par la pèsent lourdement sur les décisions de politique internationales, l'obtention de contrats, avec les VRP en or dont dispose le Commissariat aux Affaires Etrangères, leur permet au détriment d'entreprises impériales plus petites, de ne pas perdre leur prédominance. De même qu'ils pèsent sur la politique internationale, leur poids économique, totalisant près de 57% du PIB, leur donne le champ libre pour influer lourdement sur les lois du Sénat et les Décrets Impériaux. Et ceci au détriment, parfois, de pans entiers de la population que ce soit par les lois sur le travail ou les lois pour les entreprises ou même, la fiscalité.
Les Oligarques sont peut-être le pouvoir le plus actif pour faire bouger l'Empire.
Le Cinquième pouvoir est le Peuple de l'Empire, souvent appelé, les Indépendants, afin de savoir qu'ils ne sont liés ni à la Noblesse, ni aux oligarques et ni au Clergé, donc théoriquement libres de leurs choix, bien qu'en réalité nous sachions que cette liberté soit travaillées par différents facteurs. L'environnement professionnel, sociétaire, le poids de la tradition et de la religion, la fortune social et économique, l'écologie, les partis politique et leurs idéologies, le poids de plus en plus important des médias et de l'audiovisuel, qui connaît un essor, surtout via les nouvelles technologies, plus que par la télévision en elle-même, et qui modèle les esprits, trop faibles, pour résister à cette propagande passive et constante pour certains, mais aussi l'éducation Impériale, qu'elle soit acquise dans les écoles de l'Empire ou les Lycées Militaires, établissements de prestige s'il en est, et l'environnement familiale avec l'éducation reçue. L'ensemble de ces facteurs est donc la base de la "liberté" des Indépendants.
Outre ces aspects socio-culturels, qui pourraient nous faire douter de la réelle indépendance ou autonomie de pensée des indépendants, le Cinquième pouvoir, qui paraît si faible et malléable, si fragile et influençable, est, en réalité, le plus important et le plus puissant de tout les pouvoirs de l'Empire.
Que ce soit par sa représentation semi-démocratique au Sénat, ou par sa force en descendant dans les rues, le Cinquième pouvoir peut tout faire et tout ordonner, aucun des autres pouvoirs ne pourrait acquérir d'importance sans s'appuyer sur le cinquième pouvoir. Que ce soit l'armée, qui ne saurait s'opposer à la pression du peuple, sinon on se faisant détester par lui, la religion, les gens s'en détourneraient et leur pouvoir disparaîtrait, ou même les Maisons promptes aux sacrifices pour plaire et s'attirer les bonnes grâces du Cinquième ou encore les Oligarques, prêts à marchander des avantages économiques en échange d'un soutien, qu'il soit dans la rue ou au Sénat.
Le Cinquième pouvoir est bien le plus important de tous. Mais pour les autres pouvoirs l'enjeux est d'arriver à le modeler, le transformer ou l'orienter selon ses propres souhaits. Entre autre pour éviter d'arriver à un point où le cinquième pouvoir sera le seul et unique pouvoir dans l'Empire.
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Nous aborderons dans le cours suivant, la théorie de l'équilibre des 5 pouvoirs et le rôle de l'Empereur dans cet équilibre[...]
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